Historias Minimas
Chant et danse
El Cantao. Cette fois-ci l'estancia est musicale. Le gaucho solitaire s'appelle Pedro, il est sympa et leur cuisine de bons petits plats.
Estelle et Fanny avaient prévu dimanche d'assister à un spectacle de danse... de la pluie. C'est sur la colline voisine, à 15 km, que les Indiens Mapuches devaient danser pendant trois jours pour faire revenir le ciel à la raison. Il fait toujours près de 40 degrés en Patagonie et une bonne averse ferait du bien aux plantes comme aux hommes.
Fanny espérait faire de belles images, mais craignait que l'événement, qui doit durer trois jours et qui est devenu une attraction touristique, ne vire à la beuverie triste et peu pittoresque. A suivre...
Bobos et pansements
Avant d'en arriver là elles sont passées par Rojas, petit village tranquille. Et encore avant par une estancia où un gaucho esseulé leur a prodigué de précieux conseils pour soigner les blessures des chevaux. "Les plaies au garrot ne se rouvrent plus après une matinée de route, comme avant, raconte Fanny. Du coup on peut continuer à avancer un peu après 11H le matin." D'autant que la chaleur a légèrement baissé depuis quelques jours.
Adieu plâtre
Le programme de mardi : la libération. Lieu de la libération : Alto Rio Senguer. Objet de la libération : la main droite de Fanny. Le mois de plâtre imposé à la patte cassée est terminé, elle peut donc retrouver l'air libre. "Je peux déjà tendre mon doigt à l'intérieur alors qu'avant ça me faisait mal", explique-t-elle, vaillante. Mais elle promet de faire attention pour ne pas se refaire mal.
Grâce à la libération de sa main, Fanny va pouvoir réaliser un rêve : se laver les cheveux.
Une autruche savoureuse
Après l'effort, le réconfort. Dans l'assiette, le réconfort s'appelle nandu. Kesako? L'autruche locale, un oiseau délicieux. C'est Alexandro, gaucho à ses heures perdues et journaliste sportif de son métier (ou l'inverse?) qui a préparé ce met aux cavalières fatiguées.
Pour agrémenter le dîner, il leur a même donner des nouvelles... de la France. "Votre président s'est marié avec Carla Bruni!" Ravies de l'apprendre, ont rétorqué les filles. Puis Alexandro a décliné dans le détail la biographie de la demoiselle. Il connaissait tout sur elle : les journaux pipole sud-américains en ont fait leur vedette depuis le début de son aventure élyséenne.
"Il savait que la France c'était de l'autre côté de l'Océan atlantique, il connaissait Sébastien Chabal, et même Dijon!" s'enthousiasme Fanny, heureuse de rencontrer un tel spécialiste du bon goût français (moutarde, rugbyman poilu, carrière sentimentale de Nicolas Sarkozy).
Panne de lecture
Le meilleur ami de la cavalière au long cours, c'est bien sûr... son livre. Une minute d'évasion, chaque soir, à la bougie, pour le pauvre voyageur. Fanny est arrivée à la dernière lettre de la dernière page de son dernier bouquin. Enfer et damnation ! Elle espère trouver un morceau de littérature à dévorer à Alto Rio Sengher, même si elle doit lire en espagnol !
On ne peut que lui souhaiter d'y trouver Cent ans de solitude...
La province de Chubut, où se trouvent Estelle et Fanny. Alto Rio Sengher est en bas à gauche... Agrandissez la carte pour y voir clair.
Et quelques cartes supplémentaires pour retrouver leur trace.
El Cantao. Cette fois-ci l'estancia est musicale. Le gaucho solitaire s'appelle Pedro, il est sympa et leur cuisine de bons petits plats.
Estelle et Fanny avaient prévu dimanche d'assister à un spectacle de danse... de la pluie. C'est sur la colline voisine, à 15 km, que les Indiens Mapuches devaient danser pendant trois jours pour faire revenir le ciel à la raison. Il fait toujours près de 40 degrés en Patagonie et une bonne averse ferait du bien aux plantes comme aux hommes.Fanny espérait faire de belles images, mais craignait que l'événement, qui doit durer trois jours et qui est devenu une attraction touristique, ne vire à la beuverie triste et peu pittoresque. A suivre...
Bobos et pansements
Avant d'en arriver là elles sont passées par Rojas, petit village tranquille. Et encore avant par une estancia où un gaucho esseulé leur a prodigué de précieux conseils pour soigner les blessures des chevaux. "Les plaies au garrot ne se rouvrent plus après une matinée de route, comme avant, raconte Fanny. Du coup on peut continuer à avancer un peu après 11H le matin." D'autant que la chaleur a légèrement baissé depuis quelques jours.
Adieu plâtre
Le programme de mardi : la libération. Lieu de la libération : Alto Rio Senguer. Objet de la libération : la main droite de Fanny. Le mois de plâtre imposé à la patte cassée est terminé, elle peut donc retrouver l'air libre. "Je peux déjà tendre mon doigt à l'intérieur alors qu'avant ça me faisait mal", explique-t-elle, vaillante. Mais elle promet de faire attention pour ne pas se refaire mal.
Grâce à la libération de sa main, Fanny va pouvoir réaliser un rêve : se laver les cheveux.
Une autruche savoureuse
Après l'effort, le réconfort. Dans l'assiette, le réconfort s'appelle nandu. Kesako? L'autruche locale, un oiseau délicieux. C'est Alexandro, gaucho à ses heures perdues et journaliste sportif de son métier (ou l'inverse?) qui a préparé ce met aux cavalières fatiguées.
Pour agrémenter le dîner, il leur a même donner des nouvelles... de la France. "Votre président s'est marié avec Carla Bruni!" Ravies de l'apprendre, ont rétorqué les filles. Puis Alexandro a décliné dans le détail la biographie de la demoiselle. Il connaissait tout sur elle : les journaux pipole sud-américains en ont fait leur vedette depuis le début de son aventure élyséenne.
"Il savait que la France c'était de l'autre côté de l'Océan atlantique, il connaissait Sébastien Chabal, et même Dijon!" s'enthousiasme Fanny, heureuse de rencontrer un tel spécialiste du bon goût français (moutarde, rugbyman poilu, carrière sentimentale de Nicolas Sarkozy).
Panne de lecture
Le meilleur ami de la cavalière au long cours, c'est bien sûr... son livre. Une minute d'évasion, chaque soir, à la bougie, pour le pauvre voyageur. Fanny est arrivée à la dernière lettre de la dernière page de son dernier bouquin. Enfer et damnation ! Elle espère trouver un morceau de littérature à dévorer à Alto Rio Sengher, même si elle doit lire en espagnol !
On ne peut que lui souhaiter d'y trouver Cent ans de solitude...
La province de Chubut, où se trouvent Estelle et Fanny. Alto Rio Sengher est en bas à gauche... Agrandissez la carte pour y voir clair.
Et quelques cartes supplémentaires pour retrouver leur trace.